Le train est sur les rails, mais n’a pas encore quitté la gare. Pour la première fois depuis le début de la crise syrienne et les multiples turbulences qui ont secoué la région, on commence à apercevoir le bout du tunnel.
Éclairage : la semaine dernière – et jusqu’au discours du président américain samedi soir –, le monde était au bord d’une nouvelle guerre, une fois de plus, dans le monde arabe, mais impliquant des forces régionales et internationales. Depuis la visite de l’ancien secrétaire d’État adjoint américain Jeffrey Feltman, en Iran, au début de la semaine dernière, la tension n’a cessé de monter et selon certains médias américains, le monde a vécu les quatre jours les plus difficiles depuis l’effondrement de l’URSS et du pacte de Varsovie. Que s’est-il donc réellement passé pour amener le président américain à se rétracter après avoir lui-même fixé des lignes rouges concernant l’utilisation des armes chimiques ?