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Thème : Veolia

Chassée du Gabon, Veolia saisit une nouvelle fois l’arbitrage international

Jérôme DUVAL, Olivier PETITJEAN
Le Gabon, après vingt ans de privatisation de son eau et son électricité au profit de Veolia, vient de décider de se débarrasser unilatéralement de la multinationale française. S’il est difficile d’établir les torts respectifs de Veolia et du gouvernement gabonais, leurs relations ayant toujours été marquées par la connivence et le secret, une chose est sûre : le groupe français a décidé une nouvelle fois, après l’avoir fait contre l’Argentine, l’Égypte ou encore la Lituanie, de saisir un tribunal arbitral international – ces structures opaques chargées, dans le cadre de traités d’investissement, de défendre les intérêts des multinationales face aux États. Depuis la privatisation de 1997, l’entreprise française Veolia jouissait d’un monopole absolu sur la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon, via sa filiale SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon), détenue à 51%. Un arrangement mutuellement avantageux pour la multinationale française et le régime d’Omar Bongo, puis de son fils Ali, puisque ces (...) Lire la suite »
Permettre à VEOLIA d’engranger des bénéfices exorbitants

De l’argent public pour des bénéfices privés…

Maximilien REYNÈS-DUPLEIX

Le maire (LR) de Moissac (82) vient de renouveler la concession de distribution de l'eau à Véolia en offrant à la multinationale une usine de traitement toute neuve de 5,2 M d'Euros.

C’est en catimini que ce mauvais coup s’est fait et c’est une fois encore en ouvrant le journal local que l’on apprend que le maire de Moissac, M. Henryot ci-devant président du SIEPA (Syndicat Intercommunal d'Eau Potable et d'Assainissement) a littéralement vendu, l’usine de traitement des eaux de Moissac à une filiale du groupe VEOLIA. Cela en est fini des espoirs d’une grande partie de la population qui a cru aux promesses de retour dans le giron du service public de la distribution de l’eau pour Moissac et ses environs. L’usine de traitement des eaux de pompage du Tarn d’un montant de 5,2 millions d’euros passe sous la coupe de Véolia qui sans bourse déliée bénéficie d’un équipement haut de gamme neuf et performant là ou les mêmes auraient dû depuis de longues années remettre en état le réseau et s’assurer que demain il n’y aura plus de scories plombées, de métaux lourds et de pesticides dans les verres issus des robinets. Alors que partout dans la région (cf. Castelsarrasin !) s’organise le retour à (...) Lire la suite »

Pour plaire à Veolia et Suez, intercludenda est aqua

Bernard GENSANE

Depuis deux ans, les coupures d’eau étaient interdites en France, comme dans de nombreux autres pays. Le principe du droit à l’eau a été reconnu par l’ONU en 2010. Le Sénat, par un vote furtif en pleine nuit, a décidé de remettre en cause ce principe de dignité humaine.

En 2013, le député socialiste Brottes avait fait ratifier le principe du droit à l’eau. Les grands distributeurs d’eau s’en étaient tamponné le coquillard jusqu’à ce que France Libertés (fondée par Danielle Mitterrand) et la Coordination Eau Île-de-France estent en justice. Ainsi, la Lyonnaise des Eaux fut condamnée pour avoir coupé l’eau à un usager qui n’avait pas payé ses factures. La loi lui interdisait de le faire. La société fut condamnée à payer 5 000 euros de dommages et intérêts. Selon la Coordination Eau Île-de-France, les coupures ne concernaient pas que des personnes en situation de précarité. C’était le cas, par exemple, des personnes de retour d’un séjour à l’hôpital. Il va der soi que si l’eau, ce bien essentiel, « naturel », n’avait pas été privatisée, nous n’en serions pas là. Trois grands groupes se partagent la gestion déléguée de ce bien (les infrastructures, ce qui coûte cher à entretenir et à changer restant à la charge de l’État) : Vivendi, Suez et Bouygues-Saur. En gros, une bonne partie de notre (...) Lire la suite »

Licencié pour avoir refusé de couper l’eau

divers

Un employé de Veolia Eau à Avignon a été licencié début avril pour avoir refusé depuis 2006 de couper l’eau aux domiciles de personnes qu’il estimait défavorisées mais que la direction considérait comme de mauvais payeurs.

L'homme, âgé de 48 ans et employé depuis 20 ans à Veolia eau, a reçu une lettre de licenciement datée du 4 avril 2013, motivée par son « refus de mettre en oeuvre les fermetures de branchements faisant suite au non-paiement de facture ». Depuis 2006, l'employé refusait de procéder aux coupures du compteur d'eau de familles qui ne s'acquittaient plus de leurs factures et qu'il jugeait défavorisées. 1000 familles concernées « Psychologiquement, il se refusait à couper l'eau, il préférait négocier avec les familles, récupérait des chèques et leur conseillait de voir avec Veolia » pour épurer leurs dettes, selon le secrétaire général de la CGT du Vaucluse, Thierry Lapoirie. Environ un millier de familles auraient été concernées par ces coupures non effectuées entre 2006 et 2013. Ces « coupures concernent des personnes mauvais payeurs », et non des foyers en difficultés, a précisé à l'AFP le responsable Véolia pour le secteur Gard-Lozère-Alpes-Provence, Bruno Challoin. « Les personnes défavorisées relèvent des (...) Lire la suite »