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Thème : NUPES

La NUPES : la catastrophe stratégique de la France Insoumise

Frustration

Le 20 septembre, la députée France Insoumise Sophia Chikirou a comparé Roussel au nazi Doriot déclenchant une vague de soutiens inédite à ce dernier, dont Mélenchon, traité d’absolument tous les noms depuis plus de dix ans n’a jamais bénéficié. Puis il y a eu les élections sénatoriales, élections dont tout le monde se fiche comme de l’an 40, où les français ne votent pas (seuls des “grands électeurs” y ont droit), qui n’ont aucun impact, tout comme cette institution en général. La Nupes, l’alliance de circonstance entre la France Insoumise (LFI), Europe Ecologie Les Verts (EELV), le Parti Socialiste (PS) et le Parti Communiste Français (PCF), née au lendemain du second tour de la présidentielle 2022 au moment des élections législatives, est partie divisée. On voit donc La France Insoumise chouiner parce qu’une Nupes unie aurait soi-disant permis d’avoir dix sénateurs “de gauche” supplémentaires, comme si cela avait le moindre intérêt.

Bref pas une semaine ne se passe sans que la Nupes ne donne à voir ses tensions internes, ses insultes réciproques, ses embrouilles de répartition de postes et de gros salaires, créant tout le contraire de ce qu’attendraient des électrices et électeurs favorables à une datée et inutile “union de la gauche”. Retour sur l’erreur stratégique qui a consisté, pour la France Insoumise, à tenter de ressusciter les unions de la gauche qui ont, par le passé, donné le “tournant de la rigueur” de Mitterrand, les libéralisations de Jospin, et l’autoritarisme néolibéral de Hollande. Le sabotage de la dynamique des présidentielles 2022 Aux présidentielles 2022, la France Insoumise et son candidat Jean-Luc Mélenchon avait réussi l’exploit de détruire la frange libérale de “la gauche” qui se répartit en trois partis – PCF, EELV et PS. A défaut d’atteindre le second tour ou d’être élu, il s’agissait d’un succès en soi car cela mettait une pression sur les franges les plus bourgeoises de la gauche, comme on peut, par exemple, le (...) Lire la suite »
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Après les législatives, par la grève et les luttes, transformons l’essai !

RC Barbusse (Rassemblement communiste)

"Le Rassemblement National va tenter de s’afficher comme la seconde force politique du pays pour détruire le front de résistance anti libéral, anti fasciste, anti raciste, écologique et eurocritique qui est en construction. Mais la NUPES, et notamment la FI, sont dans une dynamique de construction."

Macron sort affaibli de ces élections législatives. Il lui manque 44 députés pour atteindre la majorité absolue indispensable pour avoir les mains libres et ainsi faire passer ses projets à l'Assemblée. De 350 députés en 2017à 245 en 2022, voilà le signe d’une vraie débâcle électorale nourrie par un profond rejet contre sa politique. Tout monarque « jupitérien » qu'il est, Macron est contraint d'essayer de débaucher d'autres députés en appelant à un gouvernement « d'union nationale » (rebaptisé « gouvernement d'action » pour moins effrayer). A défaut de soutiens du côté de LR ou de tous ces « divers gauche » anti-mélenchonistes, ce sera la paralysie et Macron sera contraint à la dissolution au bout d'un an (délai légal). Jean-Luc Mélenchon et la FI, au sortir des élections présidentielles de 2022, n'a pas commis la même erreur qu'en 2017 où il avait joué « solo », erreur qui s’est traduite dans les urnes où seuls 17 députés LFI avaient été élus ; dans ces dernières élections législatives, il a tendu la main aux autres (...) Lire la suite »