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Thème : Mahmoud Abbas

Mahmoud Abbas accroché à une branche pourrie

Mohamed EL BACHIR
« Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient. » Sénèque Dans un article datant du 2 juin 2022, intitulé “ Face à une tempête mondiale, sortir de l'impasse d'Oslo ” (1), un paragraphe est consacré au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ci-dessous le contenu de ce paragraphe : Pour revenir au droit d’exister du peuple palestinien et à sa souveraineté sur sa terre ancestrale, il est utile de rappeler que le 23 septembre 2021, le président de l’AP, Mahmoud Abbas, avait déclaré à l’Assemblée générale de l’ONU : « Israël a un an pour se retirer des territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est » et que « si nous n’y parvenons pas, alors à quoi bon maintenir la reconnaissance d’Israël dans les frontières de 1967. » Nul besoin de savoir lire dans le marc de café, le 24 septembre 2022, les colons sionistes continueront à jouer leurs rôles avec la protection de l’armée occupante et le peuple (...) Lire la suite »

Le départ d’Abbas changera-t-il quelque chose ? (Ma’an News)

Nadia HIJAB, Alaa TARTIR
Le Conseil national palestinien (CNP) doit se réunir ce mois-ci pour la première fois depuis 2009 pour accepter la démission de Mahmoud Abbas en tant que président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), avec plus de la moitié de 18 membres du Comité. Le PNC a bien sûr la possibilité de rejeter tout ou partie de la démission et, en tout cas, Abbas gardera plusieurs autres casquettes : Il restera le chef de l'Etat, le président de l'Autorité palestinienne, le commandant en chef, et le chef du parti Fatah. De plus, tous ceux qui ont démissionné sont libres de se représenter. Les Palestiniens, qu’ils résident dans leur pays ou qu’ils soient en exil, ne savent pas s’ils doivent rire ou pleurer devant ce spectacle qui pourrait être les prémices d’un processus de succession. Abbas, qui a 80 ans, semble avoir choisi Saeb Erekat, qui a lui-même un lourd record de démissions, pour s’occuper de la communauté internationale, et le chef du renseignement Majid Faraj pour contrôler les affaires (...) Lire la suite »

Abbas endormi et piégé par John Kerry

Kharroubi HABIB

Artisan de la reprise fin juillet du dialogue direct entre Israël et les Palestiniens, le secrétaire d’État étasunien a incontestablement piégé Mahmoud Abbas et ses conseillers en leur faisant admettre leur retour à la table des négociations malgré le refus de Netanyahu et de son cabinet de geler l’extension de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Préalable posé pourtant depuis 2010 par l’Autorité palestinienne à son retour à cette table et a été déclaré par elle non négociable.

En faisant confiance au secrétaire d'État qui a dû certainement leur promettre que les États-Unis allaient exercer des pressions sur le Premier ministre israélien pour qu'une fois le dialogue direct israélo-palestinien entamé, il soit mis fin à l'extension de la colonisation, Mahmoud Abbas et ses conseillers ont pour le moins fait preuve de « naïveté ». Le cap de la reprise du dialogue franchi, Israël a non seulement poursuivi l'extension des colonies juives mais en a accéléré et amplifie le rythme, sans craindre à l'évidence les réactions américaines à son arrogante politique en la matière. De fait, celles-ci se limitent à « regretter » et à déplorer cette politique. Mahmoud Abbas et les négociateurs palestiniens tempêtent et dénoncent, voire même ils menacent de quitter la table des négociations. Sans que la partie israélienne ne s'en inquiète vraiment. Et elle a raison car pour avoir renoncé au préalable de son gel avant la reprise du dialogue direct, les négociateurs palestiniens ne peuvent sans préjudice (...) Lire la suite »