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Thème : Gabriel ATTAL

Promis, demain nous nous déradicalisons

Rorik DUPUIS VALDER

Ce 19 octobre, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale et terroriste de la bien-pensance sécuritaire, annonce vouloir exclure des collèges et lycées, sans autre forme de procès, tous les élèves prétendument « radicalisés ».

S’il s’agit là de radicalisation morale en réaction à ce que nos politiques et médias imposent tous azimuts de médiocrité et de perversité, alors celle-ci semblerait plutôt saine. Bien que le dogme, par son caractère fondamentalement excluant, n’apporte jamais de solution viable — ni pour l’individu en détresse, ni pour l’idée de collectivité. Mais quel paradoxe ! Monsieur Attal, chantre de l’inclusivité, qui exige de nos écoles qu’elles soient des « sanctuaires », tout à la fois gay-friendly, handi-bienveillants, non genrés ou obésophiles, n’accorderait donc aucune place aux jeunes révoltés, aux enfants perdus de la République ? Non, il voudrait s’en débarrasser sur-le-champ, en un mouvement d’humeur totalitaire, comme l’employeur pourri se débarrasse d’un salarié gênant, en ignorant qu’on a inventé le droit du travail et qu’il n’y est pas moins soumis qu’un autre. Il voudrait interdire aux enfants récalcitrants de se former convenablement, équitablement, de la même façon qu’on interdirait des manifestations de (...) Lire la suite »