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Thème : Croissance
En 25 ans, la Chine a sorti de la pauvreté extrême 635 millions de personnes – soit le total de la population africaine

Quatre choses à savoir sur la Chine dans le cadre du XIXème congrès du Parti communiste

Marc VANDEPITTE

La communication médiatique occidentale sur le XIXème congrès du Parti communiste chinois a été affligeante. L’attention a presque exclusivement porté sur les “marionnettes du spectacle”, sur un seul homme et les spéculations à propos de l’hypothétique étendue de son pouvoir. Toutefois ce congrès ne portait pas sur la personne de Xi Jinping mais sur les changements et les défis fondamentaux du plus grand pays au monde. Mais nous n’avons pas appris grand chose à ce sujet, sinon quelques clichés éculés.

1. L’économie Au cœur du congrès : le fait que la Chine se trouve dans une nouvelle ère de développement. L’expression “ère nouvelle” figurait 36 fois dans le discours du président Xi. L’ère ancienne s’est caractérisée par le développement rapide de l’économie et de la technologie, parallèlement à l’inégalité sociale et aux problèmes environnementaux. L’ère nouvelle œuvre pour une croissance durable et équilibrée, une meilleure qualité de vie pour la population, davantage de participation et un rôle plus prépondérant sur la scène mondiale (1) Nous donnons ci-après quelques informations contextuelles sur un certain nombre de domaines dans la société chinoise en pleine mutation, en plein “développement”, dans l’espoir de pouvoir étayer plus solidement les connaissances et ou les critiques. Des chiffres qui donnent le tournis Ces 35 dernières années la croissance a été tout bonnement phénoménale. Le PNB par habitant a été multiplié par 17, oui vous lisez bien, par 17. En comparaison, celui de l’Inde a quadruplé pendant (...) Lire la suite »
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La Chine s’est éveillée, dites-le à nos médias et à nos dirigeants

Les données du développement économique chinois depuis 2012

Maxime VIVAS

Avec un territoire de 9,597 millions km² et près de 1 milliard 400 millions d’habitants, avec un dynamisme et un rythme de développement qui feront bientôt d’elle la première puissance économique du monde, avec son aspiration à la paix, la Chine mérite qu’on la connaisse mieux, qu’on sorte des caricatures et des informations uniquement négatives, qu’on cesse de la déguiser en loup-garou, qu’on ne la désigne plus comme une ennemie.

Les Français (le sait-on ici ?) occupent une place de choix dans le cœur des Chinois. Les Chinois, chez nous, par suivisme de nos élites soudées aux USA, par le parti pris de nos médias, sont largement méconnus, voire vus avec la condescendance d’une puissance qui raisonne encore avec les codes de l’ère coloniale, ceux « du temps béni des colonies ». Parfois, trop souvent, des Français sont persuadés que, hors de l’Hexagone et hormis quelques pays d’Europe et les USA, il ne se trouve que des individus et des peuples d’un rang secondaire. En septembre, j’ai dialogué à Caracas avec Thierry Deronne, un intellectuel vénézuélien qui m’a assuré « qu’on n’a encore rien dit du Venezuela ». L’affirmation était osée puisque, depuis des mois, les médias du monde entier en parlaient chaque jour. Chez nous, le leader de la France Insoumise et ses collaborateurs ne pouvaient participer à un débat, répondre à une interview, sans être interrogés (in fine, « réponse en 30 secondes ») sur la situation au Venezuela et sur le type (...) Lire la suite »
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De la naïveté des keynésiens

VILA
Pour expliquer la crise économique, les keynésiens invoquent le plus souvent l'austérité et l'hyper financiarisation de l'économie ou l'absence de relance économiques. Si on écoute les Piketty, Krugman ou autre Stiglitz, il suffirait d'appliquer deux ou trois mesures efficaces pour que le capitalisme soit régulé, rendu pérenne et que l'on reparte comme dans les années 1950. Dans son livre star, Capital au XXIeme siècle, Piketty se hasarde à la démonstration suivante : les inégalités sociales sont le résultat d'une plus grande richesse produites chaque année par l'intermédiaire du capital dont le rendement est supérieur à la croissance de l'économie. Cette inégalité entre un rendement du capital et une croissance de l'économie inférieure est pour lui à la source de la profonde divergence entre les riches et les pauvres et presque la raison pour laquelle le capitalisme marche sur la tête. Mais, attention, non seulement Piketty a décelé le problème mais il a, en plus, le remède à ce mal profond. Selon lui il (...) Lire la suite »