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Thème : Ahed Tamimi
Encouragés par un journaliste israélien, des Internautes s’enthousiasment à l’idée de violer et tuer Ahed Tamimi

La violer ou pas ?

Maxime VIVAS

L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.

Je vais vous parler d’un pays où Elor Azrya, un soldat franco-israélien de l’armée d’occupation qui a liquidé d’une balle dans la tête un arabe gisant à terre (à 0.39 mn), a fait moins de prison qu’une adolescente de 17 ans qui a giflé chez elle un intrus armé. Mais d'abord, le contexte En mars 2008, Matan Vilnaï, le vice-ministre de la défense israélien a prévenu que les opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza allaient exposer les Palestiniens à une « shoah » (il a dit « shoah »). En mars 2015, Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien vice-Premier ministre d'Israël a menacé de « décapiter à la hache » (il a dit ça) les citoyens arabes israéliens s’ils ne manifestaient pas une absolue fidélité à « l’État juif ». Il a préconisé le nettoyage ethnique (il a dit « ethnique ») des citoyens palestiniens. En avril 2016, un député israélien a prôné la séparation des femmes juives des Arabes dans les maternités (sans prononcer le mot « apartheid », et sans (...) Lire la suite »
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Harcèlement sexuel contre Ahed Tamimi

Lecteur
Me Gaby Lasky, l’avocate de la jeune détenue palestinienne Ahed Tamimi, vient de saisir le procureur général du gouvernement israélien d’une plainte contre un officier affecté au dispositif sécuritaire de sa cliente pour harcèlement sexuel verbal, selon les révélations du quotidien "Israël aujourd’hui" dans son édition du mardi 3 avril 2018. Au cours de l’enquête avec la jeune fille, l’officier lui a déclaré être charmé par sa chevelure dorée et ses beaux yeux bleus et que si elle ne cède pas à ses avances, il menace de détenir des membres de sa famille. L’avocate a déclaré que ces propos sont assimilables à du harcèlement sexuel et représentent une atteinte grave à la sécurité de sa cliente. Rappelons que Ahed Tamimi, devenue une icône de la lutte contre l’occupation, avait été condamnée le 21 mars à huit mois de prison par un tribunal militaire pour avoir giflé un soldat dans la cour de la maison familiale à Bani Saleh en Cisjordanie (...) Lire la suite »